Madeleine Pottier «J’aimerais vraiment pouvoir monter du répertoire  et en jouer. »

Madeleine Pottier «J’aimerais vraiment pouvoir monter du répertoire et en jouer. »

mardi 6 juillet 2021

Co-lauréate du prix de la ville de Limoges, Madeleine Pottier se produira le 07 août prochain pour nous interpréter au piano des mélodies choisies. Entretien avec cette jeune pianiste talentueuse. 

Depuis combien de temps jouez-vous de la musique ?

En fait, j’ai commencé à prendre des cours à l’âge de 6 ans. Il y avait toujours un piano à la maison, je joue un peu du piano depuis que je suis née. Mais j’ai réellement commencé à l’âge de 6 ans. J’ai commencé les cours à l’âge de 6 ans et je suis rentrée au conservatoire à l’âge de 7 ans.

Pourquoi avoir choisi le piano ?

Au départ, c’est parce qu’on avait un piano à la maison. Aussi, mes deux grands frères sont aussi musiciens. Mon frère ainé se débrouillait pas mal au piano donc mes parents ont voulu l’inscrire pour qu’il prenne des cours. Mais il a commencé un peu tard, donc on nous a proposé à tous les trois de faire du piano. Le piano était à la maison depuis que j’étais toute petite, j’y allais très naturellement.

Idéalement vers quel style de musique souhaitez-vous vous diriger ?

Plutôt classique, d’un point de vue professionnel. En dehors de cela, j’aime bien jouer dans d’autres styles tels que la variété ou le jazz. Quand on prépare un DNSPM (Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien), on ne peut pas se spécialiser dans un style de musique concret.

Qu’avez-vous ressenti quand on vous a remis le prix ?

J’étais très contente évidemment. J’ai partagé ce prix avec Anthony Jouravsky qui jouera le même jour que moi au Festival 1001 Notes. Je m’attendais plus ou moins à ce qu’on soit à égalité. Avec Anthony, on a fait toute nos études ensemble. J’étais très fière. Cela a vraiment mis une touche finale à toutes mes études sur Limoges et à mon DUM (Diplôme National de musique).

Êtes-vous inspirée par la carrière d’un d’artiste ? Si oui, lequel et pourquoi ?

Il y a des pianistes que j’aime vraiment beaucoup, comme Martha ARGERICH, Evgeny KISSIN. Il y en a tellement d’autres. En fait, c’est tout un ensemble.
Martha ARGERICH m’impressionne énormément : elle a une technique assez incroyable. C’est spéciale de dire cela, car dans la musique on ne peut pas dissocier la technique du reste… mais elle a quand même un jeu qui est fascinant, il est très particulier. Je ne sais pas comment l’expliquer mais il y a une fougue et un naturel chez elle qui me plait vraiment. Et pour Evgeny KISSIN, c’est surtout sa sensibilité qui me touche particulièrement.

Quels sont vos projets d’avenir ? Voulez-vous en faire votre métier ?

Idéalement, je souhaite devenir pianiste professionnelle. Après, il y a énormément de pianistes et de concurrence donc je pense que je donnerai des cours à côté. Mais idéalement, ce serait de donner le plus de concerts que ce soit en tant que soliste ou éventuellement en musique de chambre ou d’accompagnement. C’est encore difficile pour le moment parce que je suis vraiment au tout début de mes études supérieures. Mais oui, j’aimerais vraiment pouvoir monter du répertoire  et en jouer.

Entretien réalisé par Théoxane Moreau.