Christian Elin, né à Munich en 1976 et dont «l’intensité du jeu modulée à la perfection» (la Rheinische Post) et «la maîtrise parfaite de son instrument» (la Neue Musikzeitung) a été louée par la critique comme étant «sensationnelle» (la Süddeutsche Zeitung) et «merveilleusement belle» (la Hannoversche Allgemeine Zeitung), compte parmi la jeune génération des saxophonistes concertistes.
En tant que musicien d’orchestre, il est régulièrement l’invité de grands orchestres et ensembles européens, entre autres de l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, de la Bayerische Staatsoper de Munich, de la Badische Staatskapelle de Karlsruhe ainsi que de l’Ensemble Modern.
Derniers points culminants en date de sa carrière de soliste sont la création de son œuvre «WAVES» pour saxophone soprano et orchestre à cordes à Brême et une reprise de la même oeuvre avec l’Orchestre symphonique de Mulhouse au Congrès Mondial du saxophone à Strasbourg en juillet 2015, le concert pour saxophone de Michael Nyman «Where the bee dances» avec la Philharmonie de Chambre de Francfort ainsi que la création de l’œuvre de Rihards Dubra «Urbs Ierusalem beata» pour saxophone, orgue, batterie et chœur mixte.
Les tournées l’ont conduit dans des festivals européens de renom, notamment le Festival Ars Musica à Bruxelles, le Festival de Bregenz, le Maerzmusik de Berlin, la Musica Viva de Munich; il s’est par ailleurs produit au Concertgebouw à Amsterdam, à la Konzerthaus à Vienne, à la Konzerthaus à Berlin et à l’ancien opéra de Francfort.
A part sa carrière comme interprète, Christian Elin est aussi très actif comme compositeur: jusque-là, ses œuvres sont enregistrées sur deux disques compacts: «streaming» (2009) qui comprend des compositions pour saxophone solo et que le compositeur Erkki-Sven Tüür a qualifié de «magnifique, atmosphérique et poétique» et «Back to yourself» (2012), interprété en duo avec la pianiste italienne Anna D’Errico.
Parallèlement à son activité de musicien classique, Christian Elin aime aussi dépasser les frontières et les genres et intègre régulièrement dans ses programmes des improvisations: éléments de musique indienne, jazz, musique minimaliste et avantgarde classique y trouvent leur place.
Son enthousiasme pour les rencontres musicales interculturelles lui a permis de mener à bien des projets avec le virtuose américain du sarod Ken Zuckerman, le percussionniste espagnol Pedro Estevan et le joueur de tabla indien Anindo Chatterjee.
Son art a été honoré en 2013 par le prix de promotion des arts bavarois, le Bayerischer Kunstförderpreis dont la remise a été justifiée par le jury en ces termes: «Les improvisations de Christian Elin sur le saxophone soprano, alliant défi technique et grande légèreté de jeu et sa façon d’intégrer les influences musicales d’autres cultures se distinguent par leur niveau d’excellence.» Il avait déjà obtenu entre autres distinctions un premier prix au concours «Jugend musiziert». Il a également été lauréat de la Fondation culturelle de la Fédération, de l’Académie de Musique de Bâle, du Centre Européen des Arts de Dresde-Hellerau, de la Fondation Yehudi-Menuhin. En 2004/2005, il a été boursier de l’Académie Internationale de l’Ensemble Modern.
Christian Elin enseigne comme pédagogue en musique indépendant le saxophone, la clarinette, le piano ainsi que l‘improvisation et la composition avec le logiciels Sibelius et Logic. De 2008 à 2013, il a été professeur de saxophone au Leopold-Mozart-Zentrum de l’Université d’Augsburg.
Biographie mise à jour en juillet 2015