Approche musicale et historique des poètes-musiciens occitans des XIIe et XIIIe siècles dans le cadre du Festival Poésie Jour et nuit au Vieux Château de Vicq sur Breuilh.

Un déroulement chronologique construit selon l’ordre d’apparition des troubadours et de leur relation dans les cours occitanes, durant la période allant de la fin du XIe siècle à la fin du XIIIe siècle.
Une causerie largement illustrée par des extraits de chansons, des compositions de Bernat de Ventadorn, de Bertran de Born, de Gaucelm Faidit, de Gui d’Ussel, de Maria de Ventadorn …, troubadours et trobairitz issus des vicomtés du Limousin et aussi par celles de compositeurs venus d’autres terres occitanes, comme lo Monge de Montaudon, Peire d’Alvernha, La Comtesse de Dia, Raimbaut d’Aurenga, Peire Vidal, …

– Qu’est-ce que ces troubadours, trobadors en occitan (même prononciation), nous devrions dire en français « trouvères méridionaux » et trobairitz, trouvent ? 

Ils trouvent le mot et le son ; la poésie et la musique. Ce que l’on appelle plus communément la chanson, parole et musique. Les troubadours sont des poètes-musiciens, érudits, auteurs, compositeurs, parfois interprètes.

L’art du trobar va révolutionner le monde Occidental. Cette poésie se chante et se déclame sur une composition métrique rigoureuse. On peut affirmer que la littérature Européenne moderne est née et trouve sa source d’inspiration durant cette période médiévale en Occitanie. Les centres importants de cette alchimie poétique et musicale, autrement dit la lyrique occitane, étaient situés en
Limousin plus particulièrement, en Aquitaine, en Auvergne, en Languedoc, en Provence, en Catalogne et dans le Nord de l’Italie.

Le trobador défend son art en public devant ses confrères, dans les cours, devant les initiés et les dames et il tend à se dépasser et à s’élever. Il est lié à la cour de son protecteur, la personne qui le « vêt » symboliquement, qui le
protège, le paye, pour composer et pour chanter…

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