François-René Duchable

Piano

François-René Duchâble, né le 22 avril 1952 à Paris, est un pianiste français.
Naturellement doué pour le clavier, il entre au Conservatoire national supérieur de musique qui lui décerne à 13 ans le Premier Prix de piano. Trois ans plus tard (à 16 ans), il se classe onzième au Concours musical international Reine Élisabeth de Bruxelles, où Arthur Rubinstein remarque son talent et lui prodigue de précieux encouragements. En 1973, il remporte le Prix de la Fondation Sacha-Schneider. Depuis, il s’est produit en récital à travers le monde, en Europe, aux États-Unis, au Canada et au Japon.

Le répertoire de François-René Duchâble couvre surtout la période romantique. Il inclut les concertos de Beethoven, Brahms, Schumann, Bartók ou Ravel, les compositions pour piano de Liszt1, l’œuvre concertante de Poulenc pour laquelle il reçoit le grand Prix de l’Académie du disque français en 1986. La critique salue son interprétation inspirée des œuvres de Chopin, notamment la gravure des études pour laquelle il obtient le Grand Prix de l’Académie Charles-Cros en 1981. Dès lors, il participe à de nombreux festivals de musique prestigieux, dont ceux de Salzbourg, Lucerne, Berlin, les Proms de Londres, Lockhenhaus, et le Festival des Flandres. Il a ensuite joué, entre autres, au Royal Festival Hall, à la Philharmonie de Berlin, et au Musikverein de Vienne, avec l’Orchestre philharmonique de Londres, l’Orchestre philharmonique de Berlin, l’Orchestre philharmonique de Rotterdam, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de la Suisse romande, et l’Orchestre symphonique de Montréal. Il a notamment collaboré avec Micheline Ostermeyer2. Enfin, il se tourne vers la musique germanique, et joue Beethoven, Brahms, Schumann en Allemagne. Il voue une admiration particulière à Beethoven dont il se sent plus proche que d’aucun autre compositeur. Il écrit à son sujet : « Un exclu, un solitaire, un sourd. Mais un homme, un missionnaire qui lutte pour la dignité, la bonté. C’est une musique de force, de lutte, mais d’extrême tendresse, d’amour profond… »