Dans le grand panthéon de la musique, certains noms résonnent au-delà des époques et des genres : Bach, Nirvana, Mozart, Ravel, Radiohead, Vivaldi, Bashung… Autant d’univers singuliers, intenses, parfois aux antipodes, mais portés par une même force : celle de l’émotion brute, de la quête de beauté, de l’exploration sonore.
Et si ces mondes se rencontraient ? Si l’on osait les faire dialoguer au-delà des styles, des étiquettes, des habitudes ?
C’est le pari audacieux de Trans Cover Express, un projet né à Limoges en 2025, berceau d’une tradition musicale millénaire profondément libre, entre troubadours d’hier et créateurs d’aujourd’hui.
Imaginée par le musicien et compositeur Nicolas Repac, figure singulière de la scène française (notamment auprès d’Arthur H, Mamani Keita ou de son propre projet solo), Trans Cover Express est une formation à géométrie variable, qui réunit des artistes venus d’horizons très différents : musique classique, rock, chanson, musiques du monde, électro…
Mais ici, pas question de simples reprises. Chaque œuvre est métamorphosée, comme une réécriture inspirée. Mozart devient organique, Nirvana se fait lyrique, Vivaldi se réinvente en pulsations tribales, les Doors prennent des accents baroques. On ne reconnaît pas immédiatement les morceaux, et c’est tant mieux : on les redécouvre autrement, sous une lumière nouvelle, entre nostalgie et surprise.
Les arrangements mêlent les cordes vibrantes du violon et du violoncelle à l’énergie brute de la guitare électrique, à la batterie organique, aux textures électro-acoustiques. Chaque pièce est pensée comme un tableau sonore, un paysage en mouvement, un voyage intérieur.
Au cœur de cette traversée sonore :
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Nicolas Repac, à la guitare électrique, chef d’orchestre discret mais magnétique, sculpte le son avec une finesse rare. Son jeu, nourri de jazz, de blues et d’expérimentations électroniques, donne la couleur à l’ensemble.
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Mirabelle Gilis, violoniste lumineuse, croise les chemins de la musique classique, des musiques celtiques et de la chanson. Elle insuffle lyrisme et énergie dans chaque phrase musicale.
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Olivier Koundouno, violoncelliste exigeant et aventurier, passe du répertoire contemporain à l’improvisation avec aisance. Son violoncelle est une voix à part entière, tour à tour grave, tendre, volcanique.
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Patrick Goraguer, batteur précis et inventif, tisse les rythmes avec une élégance rare, entre pulsation rock, groove jazzy et délicatesse orchestrale.
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Ludovic Joyeux, aux sons et traitements électro-acoustiques, travaille comme un peintre des textures. Il enrichit l’espace sonore, y ajoute souffle, mystère, profondeur.
Trans Cover Express, c’est une aventure collective, un manifeste pour une musique affranchie, transgenre, vivante. Un concert comme un train en mouvement, emportant le public d’une époque à l’autre, d’un continent à l’autre, d’une émotion à une autre.
