A l’occasion du Festival 1001 Notes, nos équipes de graphistes se sont prêtés au jeu de demander à Midjourney ( programme qui génère des images réalistes et créatives à partir de descriptions textuelles. ) de réaliser des visuels illustrant les concerts programmés. Résultat étonnamment convaincant.

 

Chat GPT, Midjourney, Dall-E… Si les intelligences artificielles sont depuis longtemps intégrées à notre quotidien sans même que l’on s’en rende compte, elles connaissent depuis quelques mois un essor fulgurant, suscitant autant de crainte que de fascination. Adversaires de taille pour certains, alliés précieux pour d’autres, ces programmes qui se multiplient questionnent nos principes, vos valeurs et nos limites, aussi bien sur le plan éthique que cérébral et intellectuel.

Ce qui est certain, c’est que le monde change vite, et que nous allons devoir trouver une manière de nous y adapter pour ne pas être dépassés, ou même pire : remplacés. Cela vous fait peur ? C’est normal. A nous aussi. Si l’on essayait alors d’explorer les possibilités offertes par ces évolutions titanesques, de faire de l’IA un partenaire complice pour oublier la menace qu’elle constitue ? C’est ce qu’ont fait les graphistes de l’agence Graphitéine, en se servant de Midjourney et Photoshop pour créer des tableaux farfelus, illustrant l’imaginaire de chaque concert.

 

                                                                                                                                 

En fonction de mots clés entrés dans un champ réservé à cet effet (nom des artistes, termes relatifs à l’ambiance, éléments de décor…) le logiciel propose des images, et l’auteur de la demande peut alors y ajouter des indications supplémentaires, selon le résultat souhaité. Ainsi s’opère alors un véritable dialogue entre humain et machine, révélant alors davantage de complémentarité que d’adversité entre les deux. Pas de quoi (trop) s’inquiéter, donc. Si des bouleversements sont à prévoir, le temps où le monde de l’art pourra se passer de sensibilité humaine est encore loin.

 

Ces tableaux, réalisés en partenariat avec le Centre Commercial Corgnac à Limoges, seront visibles sur le village du festival à la patinoire en juillet. Ils feront ensuite l’objet d’une exposition d’un mois à partir de septembre dans le centre commercial Corgnac.

 

Ne manquez pas cette occasion et laissez-vous surprendre par cette symbiose étonnante entre art et nouvelle technologie!

 

Morgane Gander

Du 25 au 29 juillet à la Patinoire olympique de Limoges (entrée libre)