Du conservatoire aux platines : quand le classique embrasse l’électro

Vous commencez à le savoir : ce que l’on aime chez 1001 Notes, c’est le mélange des genres.

Loin de les opposer les uns aux autres et d’en diviser les publics, nous aimons les considérer comme les affluents d’un même fleuve, qui prendraient leur source au même endroit : la musique classique. Et pour cause, quelle que soit l’époque, le courant ou le style, l’idée qu’elle est la base de tout n’est pas loin de faire l’unanimité, autant chez les interprètes que chez les compositeurs. Zoom sur trois itinéraires singuliers et inspirants, tous menant à des univers totalement approuvés par l’équipe 1001 Notes.

Deux artistes ont déjà conquis le cœur du public lors du Festival 1001 Notes les années précédentes :

Chapelier Fou, de son vrai nom Louis Warynski, est célèbre pour ses métamorphoses musicales envoûtantes. Passionné par la musique classique et l’électronique, il a su créer un style unique en fusionnant les deux genres. Son parcours musical commence par l’étude du violon au conservatoire de Metz, mais il se tourne rapidement vers l’exploration des possibilités créatives offertes par l’électronique. Cette fusion des genres lui confère un style singulier, mêlant harmonieusement mélodies classiques et textures électroniques audacieuses. Chapelier Fou est devenu une figure emblématique de la scène électro française, ouvrant de nouvelles perspectives dans le paysage musical contemporain.

Thylacine, également connu sous le nom de William Reuzé, est un autre artiste talentueux qui marie avec brio le classique et le contemporain. Formé au conservatoire d’Angers, sa passion pour la musique l’a mené à explorer divers instruments, dont le violoncelle et le saxophone, avant de plonger dans le monde de la musique électronique. Inspiré par des légendes telles que Jean-Michel Jarre et Kraftwerk, Thylacine intègre ses influences classiques à ses productions électroniques, créant ainsi un son distinctif. Avec plusieurs albums acclamés par la critique à son actif, Thylacine a su établir un lien indéfectible entre la musique classique et l’électronique, faisant de lui une référence incontournable dans le monde de la musique contemporaine.

Notre coup de cœur 2024 : un tout nouvel artiste fait son entrée au Festival 1001 notes pour la prochaine édition avec une odyssée électro symphonique inédite

DEGIHEUGI, le beatmaker des collaborations les plus folles

Quand la musique puissamment cinématographique d’un beatmaker, passé maître dans l’art de brouiller les repères stylistiques, rencontre un ensemble classique dirigé par une jeune cheffe mordue de croisements artistiques…

En effet, l’aventure Degiheugi Orchestra s’impose comme une évidence. Les compositions de ce musicien lavallois convoquent depuis toujours des sonorités orchestrales, puisées dans le fabuleux répertoire des 60’s et 70’s, de la soul millésimée à la samba tropicale…

Accompagné sur scène par l’Orchestre symphonique 1001 Notes lors du Festival 2024, la musique de DEGIHEUGI vous transportera dans un monde chimérique, aux ambiances solaires et aux rythmes chantants. Embarquant des musiciens chevronnés et pilotés par la jeune cheffe Chloé Meyzie, cette odyssée électro-symphonique promet une expérience musicale hors du commun. Ensemble, ils réinventent l’art de fusionner ces particules sonores pour leur offrir une seconde vie au rayonnement atomique. En découle une musique chimiquement pure, gorgée de reflets soul, de spleen électronique et de fulgurances mélodiques.

VERSAILLES, du baroque à la french touch

Quand deux musiciennes de renom s’emparent de Versailles et de quelques siècles de musique, de nouveaux trésors émergent ! Au 17e siècle, la cour de Versailles rayonne à travers toute l’Europe, tant sur le plan politique que musical avec Lully, Charpentier, Couperin ou Marin Marais. Quatre siècles plus tard, une autre musique s’empare de Versailles, non plus le château mais la ville : la French Touch house et électro, avec la génération de versaillais représentée en premier lieu par Air, Etienne de Crécy, Sébastien Tellier ou encore Phœnix.

C’est ce point de rencontre et ce terrain de jeu commun que les deux musiciennes virtuoses, la gambiste Lucile Boulanger et l’artiste de musique électronique Calling Marian, ont choisi d’explorer pour créer une expérience originale, mêlant musique baroque et musique électronique qui dialoguent dans une scénographie rappelant la fameuse galerie des glaces.

Pour la première fois, 1001 Notes transforme la patinoire en club et organise un concert debout pour danser jusqu’au bout de la nuit !