En tournée et de passage par Limoges, le duo Oxmo Puccino et Yaron Herman se livre sur ce qui les réunit : la musique, surtout lorsqu’elle produit un moment éphémère, unique et hors-du-temps.
Oxmo, vous vous présentez, sur scène et depuis toujours, comme un rappeur de l’amour. Vous pouvez nous expliquer ?
Oxmo Puccino : « Un rap peur de l’amour, c’est un chanteur contemporain, qui sait parler d’amour, avec un savoir-faire qui nécessite beaucoup de réflexion. Par mon histoire, mon identité et ma musique, je lie cette réflexion à la culture hip-hop, qui fait partie de moi et qui fait ce que je suis. »
Yaron, sur scène vous n’êtes pas seul, mais accompagné. Vous faites les présentations ?
Yaron Herman : « J’ai d’abord un piano, avec lequel je fais tous mes concerts en solo. Ce soir, j’avais aussi avec moi un célesta (instrument de musique de la famille des percussions à clavier N.D.L.R), qui donne un son plus féerique, qui ajoute une texture, une autre vibe* au son que je fais habituellement avec mon piano seul. »