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L’interview-Madeleine # Simon Ghraichy

dimanche 13 septembre 2020

Chaque semaine, retrouvez un entretien réalisé sous la forme du célèbre “Questionnaire de Proust”, revisité à la sauce “1001 Notes” afin d’en savoir plus sur la personnalité des personnes qui constituent ce festival qui souffle cet été ses 15 bougies.

Organisateurs, bénévoles, partenaires, artistes… découvrez à travers cette série d’interview, un autre regard sur ces personnalités.

Retrouvez la programmation complète du Festival 1001 Notes ICI, et la billetterie individuelle et les pass ICI

 

Avec une identité à la croisée des chemins entre la France, le Liban et le Mexique, Simon Ghraichy porte dans ses gènes, comme aux bouts de ses doigts, cette ouverture d’esprit musicale qui lui permet de créer des ponts entre les musiques autour d’un même instrument : le piano.

1001 Notes : Ton état d’esprit actuel ?

S : Je dirais que c’est assez complexe de résumé ma pensée tellement nous vivons de turbulences. La première sensation qui me vient en tête, l’agitation et la tristesse provoquées par la situation sanitaire actuelle, ou concernant l’état de la Culture et de la musique classique actuelle.
Malgré tout, je dirais par analogie que je vois la lumière au bout du tunnel, un nouvel espoir, je reste optimiste et il le faut.

Ce que tu apprécies le plus chez tes partenaires de scène ?

S : Leur énergie, leur fougue, leur implication.

Ton petit rituel d’avant-scène ?

S : J’en ai deux. Le premier c’est de prendre un bain bien chaud chez moi, seul. Lorsque je suis en loge,  je fais un petit exercice physique où je sautille et me tapote dans les avant-bras pour bien faire circuler le sang et me détendre pour apprivoiser mon piano.

Ton loisir préféré lorsque tu n’es pas en concert ou en répétition ?

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S : La plongée sous-marine quand j’en ai l’occasion, les fonds marins me passionnent. Mais j’apprécie aussi d’être perché en hauteur grâce à l’escalade !

Ce que tu aurais voulu être si tu n’avais pas été compositeur ?

S : Je ne me suis jamais posé la question car je n’ai jamais envisagé ma vie autrement.

La ville où tu voudrais poser tes valises ?

S : Je suis très bien à Paris et en France de manière générale. Cependant, s’il fallait choisir sur un coup de tête une ville pour changer de vie j’hésiterai entre deux destinations aux antipodes : Buenos Aires et Tokyo. Ce sont des villes que je n’ai jamais visitées, mais le fantasme autour de ces dernières m’attire et me donne envie de les explorer !

Le son que tu préfères ?

S : Sans aucun doute la sonorité de mon piano, c’est celui avec lequel je passe le plus de temps, qui m’accompagne au quotidien.

L’auteur que tu emportes partout avec toi, en livre/tablette ?

S : Je ne sais pas ! Pour être sincère je ne prends pas assez le temps de lire. Le dernier livre que je dévore est l’iconique “Mémoires d’Hadrien » de Marguerite Yourcenar. C’est une découverte récente et je suis à fond dedans ! *rires*

Le héros ou l’héroïne que tu admires le plus ?

S : La reine de Saba. Une grande femme de la période pré-Antique qui fait figure de reine surpuissante pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité ! C’est d’ailleurs cette obsession pour ce personnage mythique qui m’a ouvert les portes de l’Ethiopie. Un pays merveilleux pour lequel je suis tombé en amour après l’avoir visité.

Ton compositeur préféré ?

S : Je vais vous proposer plutôt un top 3  : Liszt, Schumann et Albéniz.

Ton peintre/photographe favori ?

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source : http://espacevirtuel.jeudepaume.org/creation-des-oiseaux-3296/

S : Remedios Varo, une peintre mexicano-espagnole. Elle est d’après moi la reine du surréalisme et du fantastique, son travail est tout simplement éblouissant. Son univers me parle énormément, quand je contemple ses peintures j’ai l’impression de plonger dans un monde de science-fiction !

Ce que tu détestes par-dessus tout ?


S : L’odeur du durian ! Je trouve que ça sent comme un mélange de chaussettes sales et de poubelles qui ont macéré pendant 5 jours ! C’est insoutenable.

Le don que tu voudrais avoir ?

S : Le don d’ubiquité tout simplement !

Ton souvenir de scène le plus cocasse ?

S : Il y a quelques années, juste avant un récital, je prends un repas assez copieux et j’avoue ne pas y avoir été de main morte côté quantité ! Malheureusement pour moi et mon tailleur, mon pantalon était beaucoup trop serré après ce repas ! Au moment de m’asseoir lorsque je suis sur scène, j’entends un gros « crac » : Il s’agissait de mon pantalon qui s’était bien vengé de ma gourmandise *rires*.
Pendant le premier morceau j’étais complètement stressé à l’idée de me lever et découvrir l’étendu des dégâts ! Heureusement mon pantalon a bien tenu.

Ta playlist du moment en 3 titres ?




Merci Simon !
Simon Ghraichy sera en concerts les 6, 7 & 8 août. Retrouvez la programmation complète du Festival 1001 Notes ICI, et la billetterie individuelle et les pass ICI