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L’Interview-Madeleine # Thibault Cauvin

mardi 23 juin 2020

Chaque semaine, retrouvez un entretien réalisé sous la forme du célèbre “Questionnaire de Proust”, revisité à la sauce “1001 Notes” afin d’en savoir plus sur la personnalité des personnes qui constituent ce festival qui souffle cet été ses 15 bougies.

Organisateurs, bénévoles, partenaires, artistes… découvrez à travers cette série d’interview, un autre regard sur ces personnalités.

 

Retrouvez la programmation complète du festival 1001 Notes ICI, et la billetterie individuelle et pass complet ICI

 

 
Thibault Cauvin est le premier artiste de notre programmation à se prêter au jeu. Guitariste virtuose, sa carrière précoce et déjà prolifique pour son âge l’a fait voyager aux quatre coins du globe. Il a donné plus de 1 000 concerts, dans près de 120 pays, enregistré 9 albums et remporté 36 prix internationaux avant l’âge de 20 ans. Un CV qui donne le vertige, mais Thibault et sa guitare ont toujours su garder les pieds sur terre, sauf quand il s’agit de nous transporter en concert !

 

Bonjour Thibault Cauvin, quel est ton état d’esprit actuel.

 

T. : J’ai toujours été très impatient de manière générale mais encore plus aujourd’hui ! J’ai hâte de retrouver la liberté de retrouver mon public en concert. Je n’ai jamais passé autant de temps sans donner de concerts depuis mes 13 ans. Je ne vous cache pas que ce n’est pas une expérience très agréable pour un artiste !

 

Ce que tu apprécies le plus chez tes partenaires de scène.

 

T. : Je joue la plupart du temps en solo depuis toujours. Mon instrument [NDLR :la guitare] se prête aisément à cet exercice du seul en scène. Cependant, il m’est arrivé de jouer avec d’autres musiciens, notamment grâce à mon dernier album “Cities II” où j’ai pu inviter de nombreux artistes comme Mathieu Chedid, le compositeur de musique électronique Thylacine ou encore Erik Truffaz par exemple !

 

Ton petit rituel d’avant-scène.

 

T. : Généralement, je me plonge dans un cycle de concentration et de silence 45 minutes avant de monter sur scène. Et à l’instar de nombreux guitaristes, j’ai aussi un rituel cosmétique en prenant régulièrement soin de mes ongles avant les concerts. Les guitaristes aussi ont tout un rituel avec les ongles. C’est très important car ce sont grâce à eux que les sons ressortent de manière plus harmonieuse.

Ton loisir préféré lorsque tu n’es pas en concert ou en répétition.

 

T : Sans aucun doute le surf qui est ma passion absolue !
 
Ce que tu aurais voulu être si tu n’avais pas été guitariste ?

 

T : J’aurais aimé être architecte. Ou sinon voyageur, pour découvrir de nouvelles cultures et pour rencontrer les gens qui m’enrichissent depuis déjà de nombreuses années.

 

La ville où tu voudrais poser mes valises ?

 

T. : Je suis un nomade depuis plus de 15 ans pour donner des concerts et je n’ai pas pris l’habitude de poser mes valises durablement. Cependant, pour la première fois de ma vie que j’ai enfin posé mes valises à Paris depuis quelques mois. Je peux dire que j’ai enfin “un chez moi” ! *rires*

Le son que tu préfères ?

T. : Le bruit des vagues, un son ensorcelant.

L’auteur que j’emporte avec moi partout en livre/tablette ?

Ma maman était professeur de littérature et quand j’etais adolescent, je ne lisais jamais par défi. Aujourd’hui, j’aime l’idée de lire mais je n’arrive pas à m’y mettre malheureusement ! Je préfère débattre de sujets philosophiques avec des personnes de mon entourage qui sont des érudits dans le domaine !

Le héros ou l’héroïne que tu admires le plus ?
T. : Tintin m’a beaucoup marqué dans mon enfance. Il a d’ailleurs influencé ma vie en me donnant le goût du voyage et de l’aventure !

 

 

Ton compositeur préféré ?

Etant un féru de musiques éclectiques je ne peux pas répondre à cette question !

Ton peintre/photographe favori ?
T. : Quelques jours avant le confinement j’etais à Miami, je me suis promené dans le quartier cubain avec un ami. On s’est arrêté dans une galerie d’art délirante tenue par un homme formidable qui avait dû fuir le gouvernement Castriste. Et en flânant dans cette galerie je suis tombé en amour pour une peinture réalisée par l’artiste cubain René Portocarrero qui fut un contemporain de Picasso.
 
 
Ce que tu détestes par-dessus tout ?

 

T. : J’avoue ne pas supporter les nouveaux outils numériques et informatiques, surtout quand je rencontre une difficulté avec ces derniers ! Par exemple je me suis récemment acheté un Home Cinéma et je n’ai aucune patience pour l’installer ou prendre le temps de comprendre le fonctionnement. C’est vraiment quelque chose qui m’énerve !

 

Le don que tu voudrais avoir ?

 

T : Voler comme un oiseau migrateur.

 

Mon souvenir de scène le plus cocasse.

 

T. : A Hong-Kong, il y a 10 ans. en entrant sur scène, je me suis littéralement vautré devant tout le public. La cause ? Une prise au sol qui avait été mal installée et qui a rencontré la pointe de ma chaussure en entrant sur scène ! Heureusement la suite du concert s’est très bien passée, un moment assez inattendu !

 

Ma playlist du moment en 3 titres.

 Merci Thibault !

Thibault Cauvin et sa guitare seront en concerts les 6,7 et 8 août. Retrouvez la programmation complète du festival 1001 Notes ICI, et la billetterie individuelle et pass complet ICI