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Rencontre avec nos artistes : Axolotl

mardi 27 juillet 2021

Le Festival 1001 Notes aime naviguer entre plusieurs courants musicaux. Après l’exploration de la musique classique nappée de vibrations électroniques proposé par Thylacine le 25 juillet dernier, on se rend aujourd’hui (NDLR : 27 juillet 2021) en terres de Jazz, mais pas n’importe lesquelles.

Axolotl nous invite a explorer un Jazz « mondialiste », qui s’inspire des cultures latino-américaine et africaines. Ce collectif de musiciens limougeauds ouvre le bal pour laisser ensuite la place à Orpheus XXI.

Composé de Gaël Rouilhac à la guitare, Vincent Mondy au Saxophone/Clarinette, Boris Skierkowski et Laurent Vanhée à la contrebasse.

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Rencontre avec Boris Skierkowski, percussionniste et batteur pour l’Ensemble.

Festival 1001 Notes : Pouvez-vous nous présenter l’univers d’ Axolotl Jazz Ensemble en quelques mots ?

Boris Skiekorwski : On joue des morceaux qui s’inspirent d’autres cultures que celles de l’Occident.
Brésil, Liban, Afrique du Maghreb et subsaharienne… On brasse différents courants musicaux avec le Jazz comme pierre angulaire pour lier notre style métissé.

Notre ensemble a été fondé en juin 2021 et l’on propose pour le moment des reprises réinterprétées comme par exemple certains titres du répertoire de John Coltrane pour le jazz américain, d’Anouar Brahem, oudiste et compositeur tunisien ou encore de Marcel Khalifé que l’on fait un peu plus « swinguer »

Enfin, le nom de notre groupe, lui, puise son origine dans la culture ancestrale mexicaine, en référence à cette petite salamandre qui vit dans ces contrées.

Si l’on doit résumé, je dirais qu’Axolotl Jazz Ensemble vous invite à un voyage dans la musique modale qui laisse place à l’improvisation sur scène, le métissage des musiques et « jazzy » !

Festival 1001 Notes : Avez-vous commencer à composer vos musiques pour le public ?

Boris S. : C’est évidemment une envie que de pouvoir commencer à travailler sur des compositions, rencontrer d’autres musiciens pour les inviter avec nous sur scène, échanger…

Nous avons eu l’occasion déjà de répéter avec Ali Hamra violoniste syrien qui a pu nous immerger dans la musique arabe qui est construite sur un système extrêmement riche de modes mélodiques.

L’idée est de jouer sur le métissage et faire voyager le public en musique d’une manière inhabituelle pour nos oreilles occidentales.

Festival 1001 Notes : Premier concert live ce soir pour Axolot Ensemble Jazz ?

Boris S. : Il s’agit en effet d’une grande première pour nous, je vous rappelle que nous n’avons seulement qu’un mois et demi d’existence *rires*.
J’avais cependant déjà dès la création de l’Ensemble préparé un répertoire afin d’être prêt pour un concert cet été.

Le Festival 1001 Notes nous donne cette formidable opportunité pour jouer nos pièces devant un public en chair et en os, c’est très satisfaisant !

Festival 1001 Notes : Quelle est la suite pour Axolotl après ce concert ?

Boris S. : Les vacances ! *rires* . Plus sérieusement, on souhaiterais surtout prendre le temps de connaître nos envies de création propres à chacun au sein du groupe. Par exemple, j’aimerais ajouter une corde à notre répertoire, en nous intéressant à du jazz calqué sur la musique irlandaise.

Prendre le temps aussi de rencontrer d’autres musiciens afin de s’inspirer des parcours de nouvelles personnes est une nécéssité avant de commencer le travail de composition.

Festival 1001 Notes : Jouer un concert avec un public qui n’est plus masqué, quelle satisfaction n’est-ce pas ?

Boris S. : Tout à fait, bien que nous ayons vécu une situation pénible pendant près d’un an et demi, on est aujourd’hui dans un état d’esprit de retrouvailles, comme celles que l’on peut avoir avec des amis de longues dates que l’on a pas vu depuis des années, mais que lorsqu’on les prend dans nos bras, on a la sensation de seulement les avoir quittés depuis quelques jours.

Le public a plus que besoin d’événements, de concerts vivants et en physique ! D’autant plus pour la musique Jazz qui est une musique qui bouge, s’improvise avec la présence du public.

Festival 1001 Notes : Merci Boris

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