Après une formation classique, Jean-Pierre Armanet souhaite s’inspirer également du jazz et des musiques actuelles en suivant le cursus de l’ « American School of Paris » . Il estime en effet qu’il y a une continuité sans contradiction entre les musiques, qu’elles soient classiques, contemporaines, répétitives ou inspirées par les musiques afro-américaines .
Réunir sur un seul disque les œuvres les plus représentatives du travail de Jean-Pierre Armanet permet ainsi de ressentir ces sources d’inspirations. Son travail musical veut concilier deux facteurs émotionnels contradictoires en apparence : une trame rythmique répétitive, et une phrase mélodique qui attend sa résolution.
Pour Jean-Pierre Armanet le monde occidental est une frénésie rythmique permanente , que ce soit dans le métro qui scande nos déplacements citadins (The « T »), la foule qui se presse au musée pour une exposition à la mode (At the MoMA ») , dans la rue où crépitent nos téléphones portables (« SMS ») ou bien, largement diffusés par les médias, les bruits de la guerre en Ukraine ou ailleurs (« Ukraïna »), le compositeur imagine des correspondances musicales dans ce monde essentiellement mécanique souvent sans aucun temps calme.
A travers un langage à la fois percussif et lyrique qui prend ses sources dans la musique classique autant que dans les rythmes du jazz, c’est un véritable battement de vie que Jean-Pierre Armanet cherche à communiquer. Ce disque est ainsi un partage des « Nuages » musicaux de ce compositeur original qui réunit autour de lui ses amis musiciens les plus brillants, sa fille Juliette Armanet, les pianistes Dana Ciocarlie et Guilhem Fabre, la percussionniste Adélaïde Ferrière et l’accordéoniste Vincent Peirani.
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